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C'était Georges, mon père

Préface d'Éric Roussel, de l'Institut

Alain Pompidou

En 1989, Pierre Messmer se demandait ce qu'un jeune Parisien répondrait à la question : " Pour vous, que signifie le nom de Georges Pompidou ? " Il imaginait qu'on évoquerait, la plupart du temps, Beaubourg et les voies sur berge.
Le jeune Parisien d'aujourd'hui ne donnerait sans doute pas une réponse très différente. Ses parents se souviendraient peut-être de l'affaire Marković ou de son travail à la banque Rothschild. Ses grands-parents se rappelleraient mai 1968 et les accords de Grenelle.
Pourtant, l'existence des Français est encore imprégnée de son action : la mensualisation des salaires, c'est lui ; le SMIC, c'est encore lui ; l'élargissement du congé maternité à toutes les salariées, c'est toujours lui. Président sensible et mesuré, loin du froid banquier parisien dépeint par ses opposants, il fut aussi un khâgneux dilettante et engagé, un professeur de français dynamique, un amoureux de la nature, un passionné d'art et de poésie, un mari, un père.
C'est le quotidien de cet homme méconnu qu'a partagé Alain Pompidou, son fils unique. Avec lui, il a joué aux cartes les week-ends à Orvilliers, écouté du Bach en vacances à Cajarc, chassé chez les Rothschild à Ferrières, pris des petits déjeuners à Matignon et à l'Élysée... Retraçant sa vie, de son enfance dans le Cantal à sa mort après des années de maladie, il nous fait pénétrer dans l'intimité de son père et nous révèle quelle était la personnalité de ce président qui a tant marqué la France.

Couv AP GP
28 septembre 2023

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